Aujourd'hui j'aimerais vous parler d'un livre racontant l'histoire d'une femme qui a marquer le monde de l'art, Camille Claudel.
C'est une artiste peintre et sculptrice du 19e siècle à la vie très marquée par de nombreuses épreuves et difficultés. Ce livre à été écrit par deux auteures, Véronique Mattuisi qui est une autrice de nationalité française, responsable du fond historique de la bibliothèque du musée Rodin et également auteure de nombreux essais consacré à Camille Claudel et Auguste Rodin qui lui ont valu de nombreux prix. Elle a été de surcroît commissaire d'une exposition consacré à Camille Claudel en 2007 et en 2010. Et Mireille Rosambert-Tissier qui est une psychologue et psychanalyste française qui a notamment fait sa thèse sur le parcours de Camille Claudel dans son angle psychanalytique, son parcours d'auteure se résume à ce seul ouvrage en co-écriture avec Véronique Mattuissi. Elles ont eu à coeur dans ce livre, d'allier l'angle artistique à l'angle psychologique afin de mieux comprendre toutes les facettes de la personnalité de Camille Claudel. Savoir qui est la femme avant l'artiste permet tout simplement de mieux comprendre son œuvre, et en quoi son parcours est exceptionnel.
En clair, ce livre mêle histoire de l'art, biographie, sociologie, psychanalyse, politique de manière très complète et accessible. Il est à noter qu'ont participé à l'élaboration de cet ouvrage, des acteurs de milieu très divers, tels que des cinéaste, des romancier, des sociologues, des plasticiens rendant cette littérature très subjective dans le regard et objective dans la richesse de son traitement.
Source : Véronique MATTIUSSI, Mireille TISSIER. "Camille Claudel, itinéraire d'une insoumise".Éditeur : Le Cavalier Bleu , Date de publication : 4 septembre 2014. Nombre total de pages : 208 p.
Lalie BONNETON
Aujourd'hui je tenais à vous présenter le nouveau MOOC du centre Pompidou.
En passant par la photographie, la sculpture, la peinture ou encore les arts plastique, cette formation en ligne gratuite à pour but de vous en apprendre davantage sur les femmes artistes de 1900 à nos jours. Elle est composé de 5 séquences au sein duquel vous retrouverez des vidéos, des activités et des quizz. A la fin de chaque séquence vous trouverez un quizz afin de voir ce que vous avez acquis durant ces cours. Si vous obtenez la note minimum de 14/20 une attestations de réussite vous sera délivrée lors de la cloture du MOOC. Pas de pression, ces cours sont ouvert à tous et ne demande aucun prérequis, ils sont simplement là pour éveiller votre curiosité et vous permettre de mieux connaitre ces femmes qui ont tant apporté au monde de l'art et qui sont pourtant encore aujourd'hui si peu reconnu.
Cette formation est ouverte depuis le 25 janvier mais reste accessible jusqu'au 25 juillet. Elle vient également accompagner en amont la futur exposition du Centre Pompidou "Elles font l’abstraction" qui devrait se tenir de mai à août 2021. Alors si l'histoire de ces femmes artistes vous intéresse et que vous êtes désireux de mieux connaitre leurs parcours, foncez vous inscrire !
Voici le lien si vous êtes intéressé : MOOC Elles font l'art (fun-mooc.fr) vous trouverez également sur ce lien une courte vidéo qui vous détails plus amplement ce MOOC.
Image : arts in the city
Lalie BONNETON
Aujourd'hui je fais le choix de vous présenter le livre "Les magiciennes de la Terre" de Virginie Luc qui mêle regards atristiques et paysages naturels. Rappelons qu'il est précieux de légitimiser le travail des femmes artistes par le biais de l'édition dans cet exemple. L'exposition de leurs travaux restant rare et minoritaire face à ceux des hommes. Les rendant malheureusement moins accessibles au grand public, c'est d'ailleurs en cela l'utilité du livre, de transcrire et de rassembler les oeuvres et les pensées communes.
Ce livre est un recueil de diverses travaux et valorise le travail artistique d'artistes femmes qui ont réussi à se mettre sur le devant de la scène internationale de l'art contemporain. Il traite de la façon dont les artistes femmes intègrent leur œuvres dans la nature, par le biais de courants comme le Land Art. Elles explorent leur vision de la nature, et cherchent à établir un lien entre les dynamiques de l'art et les dynamiques actuelles de l'environnement. Certaines recherchent la manière d'exprimer la puissance de la nature dans des œuvres primitives, d'autres sa fragilité dans des œuvres éphémères. Dans le même objectif de la sublimer et de lui rendre sa beauté et sa force.
Il a été écrit par Virginie Luc une journaliste et essayiste française, connue pour avoir interviewer les grands acteurs de notre époque tel que le Dalaï-lama, Bill Gates ou Stephan Hawking. Elle est également autrice de nombreux essais, récit et nouvelle, mais également de grands reportages, documentaires, programmes radiophoniques, magazines et revues publiés à l'international.
L'auteure cherche, dans ce très bel album illustré, à valoriser le parcours de ces femmes artistes. Elle met en relation leurs différents travaux car ils traitent d'une même volonté de mettre en synergie art et nature dans l'art contemporain. Il y a une volonté politique pour cette auteure car on le sait, les femmes sont largement sous représentées dans le monde de l'art. Virginie Luc cherche la sensibilité, la poésie, en clair le féminin dans l’œuvre et dans la nature pour contrer la dureté de notre société et la menace qui pèse sur l'environnement.
Photo : up-magazine.info
Source : LUC, Virginie. Titre du livre : "Les magiciennes de la Terre", Éditeur : Eugen Ulmer Eds, Date de publication : 26/10/2017, Nombre total de pages : 160
Lalie BONNETON
Le monde de l'art est assez restreint par le nombre de personnes qui gravitent autour. Cependant les oeuvres touchent une grande partie de la population par la musique, le cinéma ou la littérature. Malgrès tout les arts plastiques sont plus méconnus, moins accesibles au grand public, par des infrastructures plus rares, et par une régence plus élitiste, qui malheureusement intellectualise la lecture de l'art et limite sont accès à un public professionnel ou éduqué. Ainsi, j'ai cherché à savoir quelle était l'opinion générale auprès d'un public volontaire par le biais d'un sondage posté sur un réseau social. Ma question était la suivante "l'art est-il un bon moyen pour servir la cause des femmes ?".
La plupart des réponses que j'ai reçu sont d'avis qu'effectivement l'art est un bon moyen pour servir la cause des femmes, car "il est capable de véhiculer un message d'une manière différente et parfois plus percutante qu'avec des mots ou des raisonnements rationnels" (mathilde), "il permet de sensibiliser un public" (pauline), " de mettre en avant la cause, de la rendre plus accessible, notamment si l'art se trouve dans la rue" (Mathilde), "de faire réagir, provoquer chez nous des émotions qui nous font réfléchir et parfois changer d'avis sur certaines opinions" (Louna), il est également "un excellent moyen de communication et laisse des traces psychologiques et matériel" (Gina). "Les mots et les chiffres sont trop faibles pour véhiculer réellement le vécu et le réel. L'art ça permet de dire en une image, un poème, une mélodie, ce que des milliers de tableaux remplis de chiffres, d'enquêtes et de sciences ne parviendront jamais à dire : c'est la douleur dans la chaire, la sueur et les larmes, et ce partage est essentiel parce qu'on ne saura jamais convaincre tout le monde avec des chiffres muets. C'est vrai pour la cause des femmes mais aussi pour beaucoup d'autre luttes ! D'un point de vue plus politique ça permet de normaliser et de dé-sexualiser les corps des femmes, d'imposer des visions et des expériences autres que celles des hommes dans la culture et l'imaginaire collectif." (Jules)
Cependant l'art a tout de même ses limites. Effectivement "tout le monde n'a pas forcément accès à l'art" (Jeanne). De plus "L'art engagé reste quand même dangereux parce qu'il est subjectif et que chaque personne l'interprète comme elle le souhaite et parfois de manière négative (de façon à desservir la cause)" (Louna).
Ainsi, bien que l'art possède des limites, il semble tout de même être, à son échelle, un moyen utile et intéressant pour servir une cause telle que celle des femmes et faire évoluer notre société.
streetart - Miss tic
Lalie BONNETON
Dans cet article, je tenais à vous partager les parcours exceptionnels de quatre femmes qui ont profondément marqué l'histoire de l'art et dont pourtant on ne connais que rarement l'existence.
Des parcours communs
Je vais ici vous parler d’Artemisia Gentileschi (1593-1656), de Rosalba Carriera (1675-1757), d’Elisabeth Vigée Lebrun (1755-1842) et de Rosa Bonheur (1822-1899) qui ont toutes eu de grandes carrières et ont obtenu la reconnaissance des grandes instances. Ainsi les monarchies, les empires et les hautes académies ont approuvé leur talent et les ont sollicitées pour réaliser de grandes œuvres. Artemisia Gentileschi était soutenu par les Médicis, Rosalba Carriera travailla pour la cours de Louis XIV, Elisabeth Vigée Lebrun fut la peintre attitré de Marie-Antoinette et Rosa bonheur s'est vu récompensé de la légion d’honneur sous Napoléon III. Cependant ces titres de reconnaissances ne leur ont pas suffi à rester dans la mémoire collective au fil des siècles, à contrario de grands peintres sacralisés tels que Léonard de Vinci, Le Caravage, Titien, Rembrandt...
La majorité de ces femmes artistes sont issues d’un milieu social précis, soit filles d’une famille de peintres reconnus, soit fille d’une famille haut placée. C'est ainsi qu'elles ont pu accéder à l’apprentissage de l’art, par leur père artiste, ou par le biais de leçons payées par leur père.
Des parcours singuliers
Ces femmes en plus d’avoir eu accès à l’élite de la peinture se sont permis d'initier des idées nouvelles quitte à scandaliser, bouleverser et heureusement à changer certains codes et certaines morales dans l’art. Leur force d’expression montre la volonté ancrée de faire évoluer la société en tant que femmes pour les femmes.
Ainsi Artemisia Gentileschi a été la première à décodifier la représentation de la femme et encore plus de l’autoportrait de la femme en l’a peignant de manière naturelle (vétu chichement, cheveux ébourifer, figure et corps décentrer du tableau). Dans ses autoportrait elle se montre à nu, c’est une artiste avant d’être une femme, elle n’a pas à légitimiser son succès.
Rosalba Carriera a innové le portrait au pastel donnant un tout autre aspect au traditionnel portrait à la peinture à l’huile, les rendant plus vivants, plus expressifs, plus naturels..
Elisabeth Vigée Lebrun cherche elle a provoqué les morales de son époques ainsi, elle est la première à oser peindre un sein nu (le nu académique étant strictement réservé aux hommes) ou encore à représenter le reine Marie-Antoinette en tenue de nuit.
Rosa Bonheur a été la première à mettre les animaux en seul et unique sujet de l'œuvre scandalisant le public de l’époque en isolant l’humain de sa création, l’art ayant longtemps été un art divin.
Ainsi, toutes ces femmes de par leur parcours courageux et avangardiste mérite qu'on se souvienne et parle d'elles.
Lalie BONNETON
"Artistes femmes, à la force du pinceau" est un documentaire de Manuelle Blanc diffusé par ARTE en 2015. Il retrace dans un format de 52 minutes, le parcours de dix femmes-artistes du 16e au 20e siècle. Nous y apprenons ludiquement la vie de ces femmes à travers les mœurs des époques, les combat qu'elles ont menées, la reconnaissance qu'elles ont obtenue et l'oubli dans lequel elles ont sombré. Quatre intervenants prennent tour à tour la parole réagissant à leur œuvre, condition, et à ce qu'elles ont initié. Ce documentaire est captivant car il alterne en cadence les réactions des intervenants illustrées de suite après par plusieurs diapositives nous montrant les œuvres et portrait des artistes des artistes concernées et les scènes d'époques. Les interventions sont pertinentes car amenés par différents professionnel de l'Histoire de l'Art.
On sort de ce documentaire instruit et particulièrement heureux d'avoir eu accès à une connaissances trop peu répandue. Ce format simple est intelligible à tout public. Le spectateur entre dans une narration riche et succincte permettant de ne pas perdre le spectateur sous une surcharge d'information sans pour autant le laisser sur sa faim.
Cependant le format manque peut être d'animations, de reconstitutions historiques, de vidéos ou d'images d'exposition des œuvres en question qui aurait peut être permis de dépoussiéré la base un peu classique de ce reportage. Les passages de certains intervenants ne sont pas toujours nécessaire, notamment l'une d'entre eux qui figure plus qu'elle n'intervient. L'invitation d'une femme-artiste aurait pu être intéressant, les autres professionnels étant très axés sur le plan historique. Le sujet des femmes étant polémique, un début ou du moins un dialogue entre les acteurs du documentaire aurait été pertinent. Enfin pour ce qui est du fond historique nous aurions apprécié en savoir davantage sur les personnes à l'initiative de la redécouverte de ces illustres artistes.
En clair, ce documentaire est un excellent allié pour pallier à notre « inculture » sur les femmes dans l'art. Le temps et le fond narratif sont très bien disposés et surtout accessible à un public pas nécessairement averti.
Source : BLANC, Manuelle. "Arte Boutique". "Artistes femmes à la force du pinceau" [En ligne], 2015. Consulté le : 10/02/2021. Disponible sur : https://boutique.arte.tv/detail/artistes_femmes_pinceau
Lalie BONNETON
